Psychologue et praticienne EMDR

Le psychiatre est un médecin spécialisé dans les maladies mentales, qui peut être amené à prescrire des médicaments et dont les séances sont remboursées par la sécurité sociale.

Le psychologue est un expert du comportement, des émotions et de la santé mentale. Il intervient auprès des personnes qui éprouvent de la détresse ou des difficultés psychologiques, mais ne prescrit pas de traitement médicamenteux. Il relève d’une profession réglementée dans le sens où le titre de psychologue est protégé par la loi. Pour détenir ce titre, il faut être titulaire d’une licence et d’un master de psychologie (bac +5). Le psychologue obtient alors un numéro ADELI. Il n’existe pas d’ordre des psychologues mais la pratique du psychologue se réfère à un code de déontologie solide.
Il existe plusieurs branches au sein de la psychologie : la psychologie clinique, la neuropsychologie, la psychologie du travail, cognitive, du développement,... etc. Toutes ces disciplines sont enseignées au cours de la formation initiale du psychologue qui, à la fin de son cursus, se spécialise dans un domaine.
Beaucoup de psychologues complètent leur approche par des formations complémentaires afin de pouvoir varier leur domaines d'intervention.

Le psychothérapeute, comme le psychologue, accompagne ses patients vers un mieux-être. Toutefois, il existe de nombreux courants de psychothérapie et il peut parfois être difficile de s'y retrouver. Depuis 2010,il s'agit d'un titre accordé par l’ARS sous certaines conditions : avoir suivi une formation théorique en psychopathologie clinique de 400 heures minimum et un stage pratique d’une durée minimale de 5 mois dans des services agréés. Cette nouvelle réglementation permet d’éviter les dérives et de garantir que le psychothérapeute consulté a bénéficié d’une formation théorique permettant d’acquérir les fondamentaux de la psychopathologie clinique.

La profession de psychanalyste n’est pas réglementée. La formation consiste en une analyse personnelle, une formation théorique auprès d’une école de psychanalyse et une supervision de sa pratique auprès d’un analyste expérimenté.
Les psychanalystes s’intéressent aux conflits psychiques, source de symptômes. Par la méthode dite des "associations libres", le psychanalyste vise au découvrement de ces conflits et par là même à réduire ou annuler leur influence. Il s'agit généralement d'un travail de longue haleine.

Depuis peu, on parle aussi de psychopraticien : il s'agit d'un terme qui prend naissance dans le fait que les réglementations sont devenues plus strictes, dans le but de mieux guider et protéger les patients. En effet, un psychopraticien est un professionnel de la relation d'aide ayant suivi une ou plusieurs formations spécifiques, mais ne pouvant prétendre au titre de psychologue ou psychothérapeute. En effet, les formations suivies sont en général plus courtes et plus ciblées que le cursus des autres professionnels cités plus haut.

Le premier élément, c'est votre ressenti : vous sentez-vous à l'aise avec cette personne ? Avez-vous envie de travailler sur vous avec son aide, à confier des choses douloureuses, parfois intimes ? Si la réponse est non, il vous faut rencontrer d'autres professionnels. En effet, la qualité de l'entente (ce qu'on appelle « l'alliance thérapeutique ») est déterminante. C'est l'ingrédient de base sans lequel rien ne se fait.
Ensuite, il faut savoir qu'il existe différents types de psychologues, dont les approches diffèrent dans leur manière de traiter la souffrance ou encore d'organiser la thérapie.
Il est donc conseillé de choisir son psychologue en fonction de sa formation, son expérience et sa compétence à traiter la problématique pour laquelle vous souhaitez consulter. Mais si vous avez des doutes, sachez qu'après le premier entretien, tout psychologue, dans le cas où la thérapie ne se fera pas avec lui-même, saura vous orienter vers le professionnel le plus adapté à vos besoins.

Le nombre de séances est difficile à déterminer en début d'accompagnement, même si je peux vous donner une estimation. Toutefois, cela dépendra aussi de vous : jusqu'où vous voudrez approfondir le travail sur vos problématiques, dans quelle mesure les séances vous sont utiles, mais aussi en fonction du budget et des disponibilités.
En tout cas, je ne pousse pas à la consommation : mon but est de vous aider à ne plus avoir besoin de moi.
Concernant la fréquence, c'est également adaptable, et je préconise souvent une fréquence lors de la première séance, en fonction de votre demande et de votre profil. La plupart du temps, il s'agit d'un rendez-vous tous les quinze jours ou un rendez-vous par semaine – cela peut évoluer au cours de l'accompagnement. Le plus important, c'est de garder une certaine régularité.

A minima, deux choses : une oreille attentive, et la satisfaction d'avoir engagé une action concrète pour résoudre votre problème.
Ensuite, même si les solutions « miracles » n'existent pas, être accompagné permet de verbaliser ses maux et de prendre du recul, renforcé par le regard analytique du praticien, et d'améliorer la compréhension des mécanismes en jeu, afin de pouvoir s'en défaire ou en tout cas moins les subir. Des conseils pratiques, des évaluations diagnostiques via certains tests, ou encore le dénouement d’événements mal digérés via l'EMDR sont également des résultats concrets pouvant être proposés, en fonction des situations et des demandes.

En tant que psychologue, je respecte un code de déontologie avec rigueur ainsi que les normes RGPD (notamment en accordant beaucoup de vigilance aux données numériques). Par ailleurs, j'exerce en milieu rural, et il est particulièrement crucial pour les patients mais aussi pour ma réputation (et donc la poursuite de mon activité) que rien ne sorte du cabinet. C'est donc ce que je fais, vous pouvez en être sûr(e).

Cela peut arriver, car le psychologue d'une part n'est pas infaillible, d'autre part, la qualité de l'accompagnement repose en grande partie sur la qualité de la relation. Je ne suis pas supérieure à vous, nous avançons en co-construction. C'est pour cela qu'il ne faut surtout pas hésiter à manifester vos souhaits, vos désaccords, vos incompréhensions. Les séances s'adaptent à vous, et non l'inverse ! Rien n'est entrepris sans votre accord.

Oui. D'abord, il faut savoir que de plus en plus de mutuelles remboursent en partie ou complètement les séances de psychothérapie. Je vous invite à vous rapprocher de votre mutuelle afin de leur poser directement la question.

Par ailleurs, je suis conventionnée dans le cadre du dispositif Santé Psy Etudiants. Si vous avez le statut étudiant, vous n'avez rien à régler, vos consultations sont prises en charge à 100% sans avance de frais, dans la limite de 12 séances par an.

• Le règlement peut se faire en espèces, par chèque, mais aussi par carte bancaire via votre téléphone portable, sur une application dédiée et sécurisée.
• Le règlement s'effectue en fin de séance.

Attention : une séance manquée sans avoir préalablement prévenu (dans les 48h) est due. En effet, cela est préjudiciable pour le praticiens et pour les patients qui auraient pu bénéficier du créneau concerné.

Oui ! A l'exception de certaines psychopathologies lourdes, il n'y a pas de chute d'efficacité du fait de s'entretenir en visio (partant du fait que les entretiens se déroulent dans de bonnes conditions : qualité de connexion correcte, confidentialité des échanges garantie, ...).
En effet, un grand nombre d'études a démontré que la psychologie en ligne était au moins aussi efficace que la psychothérapie classique en cabinet et ce, en particulier pour le traitement de la dépression.